Demain, samedi 15 mars, notre université ouvrira ses portes au public de manière coordonnée avec de nombreux établissements d’enseignement supérieur alsaciens, notamment l’Université de Haute-Alsace, et ce, pour la neuvième année consécutive.
Étudiants de l’Université de Strasbourg, lycéens, souvent accompagnés de leurs parents, étudiants d’autres établissements français ou étrangers, habitants du quartier et curieux de tous horizons circuleront alors sur le campus, visiteront certains laboratoires de recherche, mais aussi les salles de cours, les fameux « amphithéâtres » si emblématiques de l’université et aussi, paradoxalement, si porteurs d’une peur injustifiée de se « perdre » dans un gigantisme supposé.
Les visiteurs viendront au contact des membres de notre communauté : enseignants, chercheurs, étudiants, pour évoquer avec eux la vie à l’université sous tous ses angles. Bien sûr, les demandes d’information concernent prioritairement notre offre de formation, ses contenus, ses débouchés, les conditions d’étude offertes par l’université. Je suis convaincu que la qualité de cette offre, sa richesse, son interdisciplinarité, sont remarquables et encore trop méconnus. Fermement adossée à la recherche, la formation tient compte en permanence des avancées scientifiques, ce qui lui assure une grande pertinence. La Journée portes ouvertes est l’occasion rêvée de faire prendre conscience de cet écosystème spécifique et sans doute assez mal connu du grand public : une occasion concrète de lutter contre les a priori.
Dans ces conditions, il est clair que la qualité de l’accueil que nous offrirons à nos visiteurs est primordiale pour l’image que nous renverrons de notre établissement, mais aussi plus généralement de l’université française. Je remercie chaleureusement les collègues qui s’impliquent dans cet événement désormais récurrent entre l’université et la cité. J’invite également l’ensemble des personnels à profiter de ce moment pour rendre visite à la composante et au laboratoire voisins, car les occasions de mieux nous connaître dans l’université ne sont pas si fréquentes.
Alain Beretz
président de l'Université de Strasbourg
Demain, samedi 15 mars 2014, l'Université de Strasbourg ouvre les portes de tous ses campus : Esplanade, médecine, La Meinau, Illkirch, Cronenbourg-Schiltigheim, Haguenau, Sélestat et Colmar.
Enseignants-chercheurs, étudiants et de nombreux autres acteurs de la vie universitaire seront présents pour accueillir les futurs étudiants, leurs proches et tout citoyen, pour leur faire découvrir leurs lieux de travail, d'études et de vie et répondre à leurs questions.
Chaque faculté, école, institut a construit son propre programme. Avant de vous déplacer, il est indispensable de vous informer sur les activités programmées par la composante présentant la ou les formations qui vous intéresse(nt) et sur les horaires d'ouverture propres à chacune.
L’apprentissage universitaire est peu développé en France. Avec un peu plus de 1 000 étudiants en apprentissage, l’Université de Strasbourg est dans la moyenne nationale, mais elle souhaite faire progresser ce dispositif intéressant, notamment pour la qualité de l’insertion professionnelle des étudiants. Tour d’horizon avec Nathalie Hillenweck, vice-présidente déléguée chargée de l’insertion professionnelle et Anne Steydli, chargée de mission « apprentissage » depuis septembre dernier*.
Que représente l’apprentissage universitaire à l’Université de Strasbourg ?
Anne Steydli (AS) : À la rentrée 2013, on dénombrait 1 017 apprentis à l’Unistra. 13 composantes proposent des formations en apprentissage, ce qui représente une soixantaine de formations : principalement en licences professionnelles et masters, quelques-unes au niveau Bac+2. Le nombre d'apprentis a doublé depuis 2008, même s’il paraît encore modeste au regard des 44 000 étudiants de notre université. L’apprentissage universitaire est peu et mal connu en France. Son image reste liée aux formations techniques ou professionnelles de type BEP ou CAP. C’est très différent en Allemagne, où il est au contraire très développé, ainsi qu'au Danemark, aux Pays-Bas, en Autriche et en Suisse.
Quelle est la stratégie de l’université sur cette question ? Et pourquoi ?
Nathalie Hillenweck (NH) : L’Université de Strasbourg souhaite faire progresser l’apprentissage universitaire, parce que tous les acteurs ont à y gagner. Les étudiants, d’abord, qui grâce au statut d’apprentis sont salariés (41 à 78% du Smic en fonction de l’âge, du niveau d’études ou de la branche professionnelle), et connaîtront une insertion professionnelle naturelle si l’apprentissage se passe bien. S’il est embauché à la fin de son apprentissage, l’apprenti le sera la plupart du temps à un meilleur niveau hiérarchique et économique qu’un jeune diplômé classique, et généralement sur un poste plus en adéquation avec sa formation.
Pour l’université et ses composantes, l’apprentissage offre une opportunité de créer un lien direct avec le monde du travail. À travers les apprentis, les composantes gagnent un contact direct avec l'entreprise, un « retour » précieux sur l'adéquation du contenu de la formation avec les attentes des professionnels. L'apprentissage est également une source de revenus pour les composantes, puisqu’une subvention leur est versée, afin de couvrir les frais pédagogiques liés à la formation des apprentis. Mais il ne faut pas oublier que c'est aussi un investissement important en temps : suivi pédagogique des apprentis par les enseignants, gestion administrative des contrats d'apprentissage.
Quant aux entreprises, elles sont généralement motivées par une arrière-pensée de recrutement. L’apprentissage leur permet de tester une personne immergée dans l’entreprise pendant un à trois ans. Et le regard extérieur d’un jeune diplômé est toujours intéressant aussi pour elles. Néanmoins, c’est aussi un investissement financier et humain, car l'apprenti doit être encadré.
AS : Plus encore que les jeunes diplômés qui ont fait des stages, les apprentis universitaires ont acquis les codes de la vie en entreprise, le savoir-être, le sens de la hiérarchie. Il n’est pas rare qu’au cours de leur apprentissage, ils se sentent progressivement davantage salariés qu’étudiants.
On peut donc attendre une progression importante du nombre d’apprentis ?
NH : C’est un système gagnant-gagnant pour tous, mais le contexte actuel sera probablement un frein à son développement : les principaux financeurs publics de l’apprentissage, l’État et la Région, sont confrontés à un resserrement budgétaire. Sur cette question, la Région Alsace souhaite donner la priorité aux jeunes non-bacheliers, plus fragiles que les étudiants au regard de l’emploi.
En attendant, à l’Unistra, nous avons décidé de faire notre possible pour faire progresser cette cause : nous avons recruté Anne Steydli avec un certain nombre de missions…
AS : Le travail portera notamment sur la communication autour de ce dispositif mal connu de l’ensemble des acteurs : il faut le mettre en lumière. En mars, nous organisons le premier petit-déjeuner « alternance » avec des prescripteurs du domaine de l’emploi et de la formation : CIO, Pôle emploi, missions locales, cabinet de gestion des ressources humaines. Nous souhaiterions aussi aider à consolider un réseau d’entreprises ou de fédérations d’entreprises susceptibles d'accueillir des apprentis. Il est nécessaire que la demande d'apprentissage émane du monde économique et que l’université y réponde et pas l’inverse. Nous souhaitons également sensibiliser les composantes qui ne proposent pas encore de formations en apprentissage à ce dispositif, et accompagner tous les porteurs de projets dans la mise en œuvre de la démarche. Nous cherchons enfin le moyen de toucher directement les étudiants pour promouvoir ce dispositif auprès d’eux. Ce n’est pas le plus facile… Pour la première fois, cette année, l’apprentissage aura un stand à la Journée portes ouvertes.
NH : Neuf nouveaux projets de formation en apprentissage sont à l'étude à la Région pour la rentrée 2014-2015. Plusieurs projets sont également en gestation au sein de l'université pour la rentrée 2015-2016. Un des rôles d’Anne est de veiller à une cohérence générale des demandes de ce type transmises par l'Unistra à la Région par le biais essentiellement du Centre de formation des apprentis universitaire d'Alsace, physiquement à Mulhouse.
Propos recueillis par Caroline Laplane
*La création de ce poste est soutenue par l'Initiative d'excellence du programme Investissements d'avenir.À l’occasion du nouvel aménagement des espaces verts dans le cadre de l’Opération campus et de la réhabilitation de tous les réseaux souterrains*, l'Université de Strasbourg a dû abattre plusieurs arbres. Ces opérations ont été menées afin de respecter de fortes contraintes de chantier mais aussi pour des raisons de sécurité.
L’abattage d’arbres a suscité de vives émotions chez les usagers du campus Esplanade. Pourtant, cette opération était nécessaire. Certains végétaux ont été enlevés pour faire passer les différents réseaux souterrains sans qu'il y ait d'interférences avec les arbres. D’autres espèces étaient, elles, incompatibles avec le tracé des nouveaux cheminements piétons ou vélo. Les racines de deux peupliers d'Italie devant l’UFR Maths-Info ne permettaient pas de poser les revêtements pour la circulation des personnes, ils ont donc été abattus.
D’autres coupes ont répondu aux recommandations faites à la suite d’un diagnostic physiologique, phytosanitaire et mécanique de tous les arbres du campus Esplanade, établi par des professionnels, au regard de la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, les arbres malades ont dû être supprimés. C’est le cas des cinq platanes situés entre le bâtiment de Math-info et l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), du marronnier situé devant le bâtiment de l'Institut de physiologie et de chimie biologique (IPCB), des trois robiniers situés dans les corbeilles de la place rouge et de trois pruniers à fleurs. Les huit érables d'alignement sur le parking entre l’IBMC et l’IPCB, qui n'avaient aucune chance de développement à cause du manque de terre et du tassement du sol causé par le stationnement des voitures, ont aussi été coupés. Les deux peupliers bolleana ainsi que le peuplier d'Italie plantés au droit du bâtiment langues du Patio, dont la stabilité n’était plus assurée à cause de malencontreux coups de pelle mécanique, ont également été enlevés.
De nombreuses plantations en prévision
Les derniers abattages répondent à des demandes d’usagers : trois arbres près de la Faculté de chimie et un cyprès de Leyland situé devant l’institut Le Bel ont été coupés car ils étaient trop près des bâtiments. Enfin, deux ailantes particulièrement invasives et trois bouleaux ayant un pollen très allergisant ont été démontés.
Toutefois, ces opérations sont à mettre en rapport avec les plantations. Lors de l'aménagement de la première tranche, si 44 arbres avaient été coupés, 237 avaient été plantés, ainsi que plus de 2 600 rosiers, plus de 1 500 graminées et plus de 5 000 plantes, ainsi qu'une trentaine de plantes grimpantes.
À la fin de cette année, près de 90 nouveaux arbres et plus de 40 000 plantes viendront végétaliser le parc central. A cela, s’ajouteront également les gazons et les prairies fleuries sur une surface de 17 400 m² ainsi que 2 140 bulbes. Tout cela pour offrir aux usagers du campus, qu'ils soient membres de la communauté universitaire ou simples passants, un futur cadre de vie plus agréable et plus "vert".
Entamée au printemps 2013, la réorganisation de la gestion de la scolarité dans l’université progresse, à la fois en gestion des ressources humaines et sur la question des locaux dédiés à la scolarité dans les composantes.
Au lendemain de la fusion des universités strasbourgeoises, en 2009, trois systèmes différents d’organisation ont perduré : la décentralisation de la fonction scolarité directement dans la composante (système majoritairement en place à l’ex-Université Robert-Schuman), la centralisation complète (ex-Université Marc-Bloch), et un système mélangeant les deux : scolarité centralisée pour la première année de licence et décentralisée en composante à compter de la seconde année de licence (ex-Université Louis-Pasteur).
La réforme actuellement en cours vise à harmoniser les pratiques sur l’ensemble de l’établissement, en généralisant la décentralisation des scolarités en composantes : « C’est l’intérêt de l’étudiant, qui trouvera ainsi au sein de sa composante l’ensemble des interlocuteurs qui gèrent sa scolarité, au lieu d’avoir à se rendre d’un guichet d’accueil à un autre, explique Geneviève Horny, directrice de la Direction des études et de la scolarité (DES). Une vraie amélioration pour lui, une simplification, et un point positif pour la qualité de l’accueil. » Ce changement concerne environ 12 000 étudiants. Seule la première année de licence de sciences (ex-ULP) conserve une organisation spécifique : il s’agissait d’une scolarité centralisée pour sept composantes. Trois sortent du pôle et passent en scolarité décentralisée, tandis que les UFR physique et ingénierie, chimie, math-info et sciences de la Terre et de l’Univers conservent une scolarité centralisée pour la première année de licence (physiquement à l’Institut Le Bel).
Des hommes…
Le chantier de réorganisation a commencé en avril 2013, avec l’objectif d’une mise en œuvre pour la rentrée 2014. La DES a rencontré toutes les composantes concernées par ce changement pour établir avec elles les besoins en ressources humaines et en locaux. La Direction des ressources humaines a mis en place une cellule de mobilité spécifique à cette opération qui doit s’effectuer à moyens constants. Treize personnels de la DES sont concernés par le mouvement : neuf ont obtenu une affectation dans une composante, les quatre autres ayant exprimé le souhait de « profiter » de ce changement pour partir vers de toutes autres fonctions. Les postes non pourvus dans les scolarités décentralisées seront donc ouverts à la mobilité générale. Un plan de formation spécifique est également proposé car les postes en central et en composantes n’ont pas tout à fait les mêmes périmètres. « Il y a eu parfois des inquiétudes exprimées, mais je suis persuadée que c’est une opportunité de changement intéressante pour beaucoup de collègues », précise Geneviève Horny.
La DES passe de 38 à 25 personnes et reste organisée autour de trois pôles : offre de formation (huit personnes), pôle des moyens (sept personnes), bureau central des études (neuf personnes) qui se recentrera sur la veille réglementaire, le soutien aux composantes et la gestion des diplômes.
… et des murs
L’autre versant du projet concerne les locaux à aménager dans les composantes pour assurer au mieux l’accueil des étudiants et des personnels nouvellement affectés. Les bâtiments concernés se trouvent sur le campus historique (Palais U, Faculté de psychologie) et sur le campus de l’Esplanade (Patio et Portique). Un travail mené avec le vice-président Patrimoine et les responsables administratifs de bâtiments, parfois compliqué, car engageant des opérations à tiroirs où il faut modifier l’affectation d’un ou plusieurs bureaux pour libérer un espace pour la scolarité. « Les responsables administratifs de bâtiment essaient de prévoir les travaux d'aménagement pendant les périodes de congés, en sociologie ils ont eu lieu dès les congés universitaires de février. Tout sera opérationnel en septembre», conclut Geneviève Horny. À suivre…
Caroline Laplane
Une centaine de personnes ont assisté à l'inauguration du mur des donateurs de l'université, des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et de leurs partenaires, vendredi 7 mars 2014 au Nouveau Patio.
Cet événement a été organisé dans le cadre du programme de reconnaissance des grands donateurs (cercles Or, Platine et Président) qui prévoit notamment la mention du nom des mécènes sur une plaque érigée au cœur de l’université. La plaque a été dévoilée lors de cette soirée ponctuée d'interventions musicales de l’Orchestre universitaire de Strasbourg.
L’Application logicielle pour l'information et le suivi des étudiants et des enseignements (Alisée) permettra de gérer les données concernant l’ensemble des processus liées à la scolarité. Cette infrastructure informatique impressionnante est en train d’être mise en place par la société Ellucian en partenariat avec la Direction informatique de l'université.
Alisée sera le nouveau cœur du système de gestion de la formation et du suivi des différents publics de l’université (étudiants, stagiaires de formation continue, candidats VAE, doctorants, etc.). Son périmètre d’action est très large puisque ce sont les données concernant l’ensemble des processus liées à la scolarité de plus de 40 000 étudiants qui seront traitées via cet outil. Voilà pour l’avant du décor et pour l’envers du décor, c’est une infrastructure informatique impressionnante qui est en train d’être mise en place. Au centre du système Alisée, il y a la solution informatique Banner achetée à la société américaine Ellucian. À l’heure actuelle, ce cœur informatique Banner continue à être paramétré avec l’appui de l’université par la société Ellucian. Un paramétrage destiné à adapter Banner au fonctionnement universitaire européen et en particulier à celui de l’Université de Strasbourg.
De nombreuses applications doivent coexister et interagir entre elles
La Direction informatique est évidemment associée à ce travail. « Nous organisons la montée en compétences des personnels de la Direction informatique à la solution Banner. Demain, c’est-à-dire à la rentrée 2015, une partie du module informatique sera livrée et mis en production. C’est bien grâce à son appropriation aujourd’hui que nous serons capables de l’optimiser demain », explique Emmanuelle Hautin, directrice adjointe de la Direction informatique.
Autour de ce cœur informatique, ce sont de nombreuses autres applications propres à l’Université de Strasbourg et des applications nationales qui doivent coexister et interagir entre elles. Au moment de la mise en production par phase d’Alisée, une myriade de petites applications, qui aujourd’hui ne couvrent plus totalement les besoins, seront arrêtées. Pour autant certaines applications devront perdurer. Et c’est bien l’interconnexion entre ces différents objets informatiques qui permettra de saisir une information, une seule et unique fois, pour être ensuite utilisée dans tous les circuits de la scolarité. « Ce sont aujourd’hui plus de cinquante interfaces qui sont en cours de développement entre différentes applications informatiques et Banner », commente Nathalie Weiblé, chef de projet technique au sein de la Direction informatique.
Développer de nouvelles compétences
Aujourd’hui, treize personnes se consacrent à temps plein à ce projet au sein de la Direction informatique et une fois en exploitation, un minimum de six personnes à temps plein prendront en charge Alisée pour assurer une qualité de service optimale aux utilisateurs.
Au-delà du défi technique que représente Alisée, ce projet a permis de réaliser un travail de fond sur l’architecture globale du système informatique de l’université et par l’éventail des champs informatiques qu’il couvre, de développer de nouvelles compétences. « L’ampleur de ce projet nous a permis de mettre en application des idées que nous avions en réserve et d’utiliser des technologies innovantes. Alisée sert aujourd’hui également d’étalon pour d’autres projets. Le Système intégré de gestion de bibliothèque (SIGB) qui est en train d’être déployé à l’université s’est, en partie, basée sur le travail méthodologique propre à Alisée », ajoute Nathalie Weiblé.
Frédéric Zinck
L'alternance à l'université en 2013-2014
1 017 apprentis et une trentaine de personnes en contrat de professionnalisation
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 26 mars midi pour une parution le vendredi 28 mars 2014. Consultez les dates des prochains numéros.